Gros plan sur le parcours de Vincent Lecomte, qui a terminé sa formation à l’ARH-IFH en 2022. Ce franc-comtois s’est reconverti à l’herboristerie, motivé par une quête de sens et des solides convictions écologiques. Vincent cultive ses plantes dans le jardin associatif d’un couvent de Besançon et produit diverses préparations à base de plantes, avec le projet de transmettre son goût du lien avec les plantes.
ARH-IFH : Bonjour Vincent, comment vous êtes-vous intéressé aux plantes ?
Vincent Lecomte : Je suis originaire de Montbéliard, j’habite actuellement à Besançon, et je me suis intéressé au plantes de manière un peu indirecte car d’une certaine manière, j’étais un peu consterné par le fait de rien y connaître ! À un moment donné, cela a commencé à me questionner. Je n’acceptais plus de ne pas mieux connaître mon environnement végétal, tout ce végétal qui existait tout autour de moi !
Cette prise de conscience est arrivée au bon timing : à une étape de ma vie professionnelle où j’en avais marre d’être enfermé dans un bureau. Je commencais à ne plus trouver de sens à mon métier, et cette quête de sens m’a amené… vers les plantes. J’ai gardé mon métier initial, j’y travaille à mi-temps dorénavant.
Dans quel domaine ?
Je travaille dans le secteur des économies d’énergie et des énergies renouvelables. Ce à quoi d’ailleurs je pourrais trouver du sens, mais le contexte du monde économique fait que cela peut être détourné de son sens originel par une logique capitalistique. Par contre, il est plus difficile de détourner les plantes de leur monde originel.
Il y a cette quête de sens qui s’est posée chez vous, mais se diriger vers une reconversion professionnelle, c’est quand même un grand pas à franchir. Qu’est-ce qui vous a décidé à vous orienter vers un nouveau métier, même à mi-temps ?
Ce sont mes convictions écologiques qui m’ont amené à m’intéresser d’un peu plus près au monde des plantes. Et avec la conviction que notre futur est dans les plantes. Mais notre présent l’est déjà, en fait, dans les plantes. On ne s’en rend pas compte au quotidien, mais on met en péril en ce moment des choses très précieuses : nos conditions de vie. Et donc un militantisme est nécessaire ! Je voulais mettre cela en avant. À Besançon, nous avons l’avantage d’avoir des collines, des forêts assez importantes, de pouvoir trouver des plantes, et d’avoir des lieux pour faire des sorties. Je voulais montrer tout cela aux bisontins, et leur dire : « Regardez ce qui est autour de vous, arrêtons de nous couper de tous ces lieux de nature, ces lieux sans cesse grignotés pour faire des maisons, parce qu’il y a des trucs bien plus sympas à en faire. »
Ma décision est venue au fur et à mesure de mes réflexions sur tous ces sujets, le fait d’avoir des enfants a joué aussi bien sûr, et j’ai eu envie de m’investir dans un futur qui corresponde à mes convictions : est venue alors la création de « Simplicité, les plantes charitables », c’est une micro-entreprise agricole, je suis entrepreneur individuel.
Pourquoi avoir choisi la formation ARH-IFH et pas une autre, et pourquoi une formation à distance ?
Avec ma vie de famille, une formation à distance permettait de ne pas entraîner un bouleversement trop radical, c’est pour cela que j’ai choisi cette formation, c’était une condition essentielle pour moi.
L’École Lyonnaise des Plantes proposait aussi une formation à distance. Je les avais contactés, d’ailleurs, mais il y avait à l’ARH-IFH une approche qui, dès le début, m’avait plu. C’était ce rapport à l’écologie, à une écologie dans le sens scientifique : l’écologie du végétal, etc. L’accent était beaucoup plus mis sur les disciplines écologiques, et pas uniquement sur les propriétés médicinales des plantes, sur leurs usages ou leurs propriétés. Et cela s’est confirmé, parce qu’à l’ARH-IFH, en première année on peut être un peu frustré de ne pas apprendre tout de suite les propriétés des plantes. En fait on est tout de suite immergés dans la botanique, la botanique morphologique, on apprend comment fonctionne une plante, comment elle se développe, ce qu’est la biologie des plantes, et c’était plutôt surprenant pour moi, mais cela m’a tout de suite passionné. Et tout cela, je pense que je l’aurais moins trouvé dans une autre école : j’en ai parlé autour de moi, avec d’autres personnes qui avaient fait d’autres formations, dont celle de Lyon, et ces disciplines scientifiques de base y sont moins traitées qu’à l’ARH-IFH.
Je comprends pourquoi la formation ARH-IFH est appelée « Formation préparatoire à l’herboristerie », parce qu’en fait, si cela ouvre beaucoup de voies possibles, il est essentiel ensuite de les approfondir, de continuer à travailler, à apprendre.
Vous cherchiez donc une base de connaissance solide avant d’attaquer les propriétés des plantes.
Oui, sans parler des sorties qui permettaient de mieux connaître les milieux, on se rapprochait un petit peu plus des naturalistes.
Avez-vous voulu suivre d’autres formations après l’ARH ?
Non, parce qu’étant dans ma 48e année, je voulais tout de suite m’engager sur une création d’entreprise, être dans le concret. Il me fallait garder ma motivation, et éviter qu’elle ne retombe. Je me suis intéressé à la menuiserie à une époque de ma vie, faisant des stages, et je me souviens que la motivation pouvait retomber rapidement si je n’avais pas de choses très concrètes à réaliser. Il fallait que j’embraye immédiatement sur la création de « Simplicité » pour avoir tout de suite une certaine forme d’obligation, et devoir continuer à travailler les sujets. Je comprends pourquoi la formation ARH-IFH est appelée « Formation préparatoire à l’herboristerie », parce qu’en fait, si cela ouvre beaucoup de voies possibles, il est essentiel ensuite de les approfondir, de continuer à travailler, à apprendre. J’apprends tous les jours, ce qui me demande constamment de faire des recherches.
Où cultivez-vous vos plantes ?
Dans un couvent situé dans le quartier Saint-Ferjeux à Besançon, que j’appelle « le jardin de la charité », parce que c’est la Congrégation des Soeurs de la Charité qui me prête le terrain. C’est un terrain que j’occupe grâce à l’Association des micro-fermes bisontines, qui gère ce terrain depuis 2016-2017, pour promouvoir l’agriculture urbaine. Quand j’ai commencé à me poser toutes ces questions, à vouloir sortir de mon bureau, à vouloir faire autre chose qui m’enracine un peu plus, j’ai rencontré cette association, j’ai rencontré le lieu, et tout s’est fait en même temps : le lieu m’a séduit, et j’ai commencé ma formation à l’ARH-IFH, afin de me lancer dans l’herboristerie. S’il n’y avait pas eu ce lieu, je n’aurais sans doute pas franchi le pas vers cette reconversion.
C’est donc un lieu très précieux pour moi.
J’ai vu que vous aviez la certification bio sur votre site internet, comment s’est passé le passage en bio, y avait-il des difficultés par rapport à ça ?
Oui, j’étais encore à l’ARH-IFH, mais j’avais déjà commencé à travailler les sols, j’ai voulu faire plusieurs essais sans tarder. Donc, j’avais ouvert des bandes, je plantais, je semais. Lorsque j’ai décidé de créer mon entreprise, alors seulement j’ai demandé à être certifié AB (il fallait avoir une structure pour le faire). J’ai fait venir un certificateur bio, et il m’a appris que tout ce qui était ouvert, tout ce qui n’était pas resté en prairie, bref tout ce qui avait été un minimum cultivé, ne pouvait pas être certifié bio tout de suite. Pour déroger à la période de conversion de 3 ans, il fallait qu’il constate que les terrains soient en friche ou en prairie. J’avais déjà des débouchés dans les Biocoop, alors qu’est-ce que j’allais faire de mes tisanes ? Heureusement il y avait une partie des terrains que je n’avais pas ouvert, donc j’ai réussi à m’en sortir, j’ai rouvert beaucoup de bandes de terrain. Ça a été compliqué, parce que c’était le mois de mai. En fait je n’étais pas assez informé par rapport aux conditions de labellisation. Je pense que quelqu’un ayant fait une formation au CFPPA de Montmorot ou de Nyons n’aurait pas fait cette erreur.
Quels produits proposez-vous à la vente ?
Je propose des tisanes, des alcoolatures, des macérats glycérinés de bourgeons, pour ne pas dire gémmothérapie, car c’est un terme que l’on ne peut pas employer, si on n’est pas un labo. Ensuite des macérats huileux pour faire des baumes, comme par exemple le macérat huileux de Millepertuis, et quelques hydrolats, car je fais un petit peu de distillation, mais vraiment pas à grande échelle.
Où êtes-vous installé pour faire tout ça ?
J’ai chez moi un grenier aménagé en atelier d’herboristerie. Un séchoir que j’ai isolé principalement à l’air, parce qu’il était déjà étanche à l’eau. Voilà, j’ai fait ce qu’il faut pour que les plantes soient stockées dans de bonnes conditions. Je n’ai pas de labo en tant que tel. Donc, je me suis renseigné sur les quelques règles à respecter. On n’est pas obligé d’avoir un labo, on peut travailler dans sa cuisine, si les règles sont respectées. C’est très artisanal, et ça a vocation à le rester.
J’ai remarqué les noms assez amusants de vos tisanes !
Oui ! C’est une façon de mettre ma personnalité dans ce que je fais. Souvent les tisanes dans le commerce ont des noms à connotation « douce », et ce n’est pas ce que j’ai envie de faire passer dans mes tisanes. J’avais envie de leur donner des noms un peu cash, un peu provoc, du coup ces noms expriment un peu ma personnalité en fait.
Organiser ces ateliers, c’est également pour moi une façon de continuer à progresser, car la préparation d’un atelier m’empêche de rester confortablement sur mes acquis !
Organisez-vous aussi des ateliers, pour recevoir du public ?
Oui, et c’est à peu près la moitié de mon chiffre d’affaire, donc ce n’est pas négligeable ! C’est une façon aussi pour moi de continuer à travailler la théorie. C’est d’ailleurs comme ça que je le voyais dès le début, et la chose se confirme. Quand je fais des ateliers, il faut que les gens apprennent quelque chose. Donc j’ai envie de mettre un certain niveau dans les ateliers. Ce qui me demande un gros temps de préparation, et m’oblige à me replonger dans les livres pour des choses qu’on a tendance à oublier si on ne les révise pas. Et par ricochet aussi pour découvrir d’autres choses, c’est ma façon de transmettre. Comme vous l’avez compris, transmettre ce goût du lien avec le végétal est une partie essentielle de mon projet. Il faut que chacun se familiarise un peu plus avec son environnement végétal, pour recréer ce lien perdu durant les précédents siècles. Mais organiser ces ateliers, c’est également pour moi une façon de continuer à progresser, car la préparation d’un atelier m’empêche de rester confortablement sur mes acquis ! Cela m’incite fortement à me replonger dans les livres de référence, à continuer à progresser.
Quels thèmes proposez-vous dans ces ateliers ?
C’est varié, ça peut être un atelier autour de l’herboristerie pratique, où on va apprendre à faire un baume, une alcoolature. Les gens s’engagent pour un cycle de dix séances d’ateliers, j’appelle cela « l’herboristerie populaire ». L’idée est que le public reparte avec de bonnes bases pour être autonome, pour être capable de faire un macérat, une alcoolature, et savoir différencier 10 familles botaniques. Connaître aussi les principaux principes actifs, en tout cas comprendre le mode de fonctionnement des plantes par rapport à notre organisme. Donc l’idée est de donner toutes les bases, et de proposer de faire 2 ou 3 transformations.
Je fais aussi des ateliers à destination des scolaires, les enfants vont au jardin, et on travaille plutôt sur les cinq sens. Il peuvent voir les plantes, puis sentir l’odeur de ces différentes plantes, les toucher ensuite, comme par exemple la guimauve qui est très douce. Et après je leur fais goûter les plantes, et ça les surprend toujours !
Je propose aussi d’autres ateliers, en ce moment « la forêt guérisseuse », les bases, les vertus, les propriétés médicinales, c’est ce que les gens viennent chercher, mais j’ouvre plus le champ : je leur parle des mythes de la forêt, des »usages magiques », bref tout l’aspect rituel lié au végétal qui est historiquement présent dans nos forêts : nos façons de cohabiter avec les plantes, c’était aussi faire des rituels, et les plantes étaient parties intégrantes. On recommence à voir des druides qui font des rituels dans nos forêts, c’est qu’il doit y avoir une raison ! On a sans doute besoin de se réancrer dans le monde qui nous entoure.
À Besançon, la forêt de Chailluz est toute proche. C’est une forêt municipale qui est bien connue des bisontins et à laquelle les bisontins sont très attachés. Je fais donc des sorties profilées « ethno-botaniques ». Pierre Lieuthagi m’inspire beaucoup et j’essaie de parler des plantes un peu à sa manière, quand je fais des sorties plantes.
J’utilise une campagnole, une grelinette, une houe maraîchère, des outils qui sont non motorisés. En fait c’est bien plus agréable quand on n’a pas le bruit du moteur !
Avec le recul, comment s’est passée votre création d’activité ? Avez-vous eu des obstacles à franchir ? Cela s’est fait assez simplement ?
Grâce aux simplifications administratives, je n’ai pas rencontré de difficultés majeures. Je n’ai pas été accompagné d’une BGE*, ou de différents organismes pour m’aider à créer mon entreprise, finalement je trouve que c’est devenu assez facile maintenant. J’ai quand même eu des difficultés pour trouver une assurance, c’était compliqué. Personne ne voulait m’assurer. En fait, le calibre de la petite entreprise fait que c’est facile à créer, mais contrairement aux entreprises plus importantes, peu de gens vont nous accompagner après la création. Je n’ai pas eu besoin de contracter un prêt, cela aussi a simplifié les choses. Je suis parti sur le principe du moindre investissement, donc cela ne m’a pas coûté grand chose, je n’ai pas voulu acheter un motoculteur, rien de tout ça. J’utilise une campagnole, une grelinette, une houe maraîchère, des outils qui sont non motorisés. En fait c’est bien plus agréable quand on n’a pas le bruit du moteur ! J’ai découvert ça quand j’ai appris à faucher il y a quelque années. On se rend compte que c’est un peu plus dur physiquement, un peu plus long aussi, mais franchement, on passe un meilleur moment ! C’est aussi militant, on peut faire les choses sans forcément acheter des moteurs et brûler de l’essence ! Et puis ce truc qui m’énerve, c’est que tout ce qui est motorisé tombe en panne, et ça me rend fou ! Je fais donc beaucoup de choses à la main pour le jardin. Le séchoir, je l’ai fabriqué avec des planches, toujours pour ne pas rentrer dans une logique d’emprunt. Et la grosse difficulté, c’est trouver le temps à consacrer à mon activité Et l’énergie qui va avec, bien sûr, parce que du mois de mai à fin août, je suis débordé, dans le sens où tout fleurit, je dois cueillir, souvent cela prend quatre fois plus de temps que prévu, et je n’ai pas le temps de finir mes premières cueillettes, puis il y a une autre plante qui fleurit, et je n’ai pas le temps d’y aller non plus. Du mois de mai au mois d’août je prends du retard tous les jours, c’est une des difficultés majeures, mais c’est le cas de beaucoup de ceux qui font ce métier autour de moi. Avoir conservé mon ancien métier à mi-temps n’arrange pas les choses, forcément.
Comment communiquez-vous sur vos produits, sur votre activité, sur vos ateliers ? Comment arrivez-vous à joindre votre public, à l’informer ?
C’est mon gros point faible ! J’ai tout de suite mis en place mon site internet, bien sûr. Je distribue des cartes de visite sur les marchés, pendant les ateliers, les sorties, lors de ces rencontres privilégiées afin que les personnes puissent me contacter par la suite ou découvrir mes produits sur mon site.
Pas de réseaux sociaux ?
Non, à vrai dire je suis plutôt anti réseaux sociaux, je sais que cela peut paraître un peu excessif, mais je n’ai pas envie d’être absorbé par les réseaux sociaux, qui vont en plus me prendre du temps. Ça ne me correspond pas, je n’adhère pas forcément à ce qu’il y a derrière. L’objectif des gens de la Silicon Valley, qui sont des entrepreneurs, est de nous rendre accro, c’est comme ça qu’ils s’enrichissent. Le fait d’être à mi-temps me pose bien entendu de grosses difficultés, me demande de l’énergie et une bonne dose de charge mentale, chaque minute est comptée comme je l’ai expliqué, mais cela me permet la liberté de faire des choix pénalisants d’un point de vue économique, mais qui me tiennent à cœur d’un point de vue personnel. Donc j’ai fait le choix assumé de ne pas être sur les réseaux sociaux. Certains collègues me disent que ce n’est pas si grave parce que si l’on n’alimente pas son fil tous les 4 ou 5 jours avec un nouveau post, cela ne marche plus, on disparait.
Pensez-vous un jour arrêter complètement votre première activité pour être à 100% dans les plantes ? Envisagez-vous cela à plus ou moins brève échéance ?
Pour l’instant, ça ne me paraît pas faisable, et ce n’est pas un but. J’agis avec la méthode du pas-à-pas. Quand j’arrive à un certain niveau, j’ai une nouvelle envie : je fais alors un pas vers ce nouvel objectif, mais sans me projeter dans 10 ou 15 ans. Je préfère attraper les opportunités quand elles viennent. Déjà, parce que je ne gagne pas suffisamment avec cette activité pour pouvoir vivre. Même si mathématiquement j’avais deux fois plus de temps, même si je gagnais deux fois plus d’argent avec ce métier-là, ce ne serais pas suffisant. Surtout si j’avais à payer des cotisations sociales, ma retraite, etc. Et aussi parce qu’à 47 ans, on se pose des questions : s’il nous arrive un couac au niveau physique, que fait-on ? Si le corps ne suit pas, tout s’arrête dans ce métier.
Pensez-vous que les plantes représentent un secteur porteur pour la création d’activité ?
Du point de vue du paysan-herboriste, porteur d’un point de vue économique, pas vraiment. Parmi toutes les personnes qui se lancent, très peu arrivent à gagner convenablement leur vie. C’est porteur de sens, oui, il faut exercer ce métier si on a envie de vivre selon ces valeurs, absolument. Je remarque souvent un petit côté militant chez les gens qui font ce métier autour de moi, même si ce n’est pas tout le temps revendiqué… On assume le fait que le métier n’est pas du tout rémunérateur, en tout cas, chez les paysans-herboristes. Je sais que des gens qui sortent de la formation ARH-IFH peuvent aussi être purement herboristes, et peut-être que dans ce cas ils s’en sortent mieux.
Donc c’est une activité porteuse de sens, oui, mais difficilement porteuse de projet économique selon moi.
Où peut-on trouver vos produits ? Sur les marchés en vente directe, et dans les magasins Biocoop ?
Pour les tisanes, dans les Biocoop, tout à fait. D’ailleurs c’est une manière indirecte de me faire connaître, car beaucoup de gens vont dans les Biocoop. Il y a souvent un premier contact avec les personnes, et par la suite comme ils me connaissent, ils sont contents de retrouver mes produits dans leur Biocoop. Ça me permet d’avoir une visibilité, grâce à ce réseau de magasins.
Avez-vous quelque chose à ajouter, que l’on n’aurait pas abordé ?
Oui, je voudrais ajouter que finalement, une manière de mieux s’en sortir c’est sûrement de se regrouper, tout simplement. Cela permettrait de ne pas porter cette activité tout seul. Et du coup, d’être plus serein, de pouvoir prendre des congés, de pouvoir souffler, surtout entre mars et septembre. Et puis aussi, de se sentir moins seul : dans ces métiers, on est souvent seul sur notre terrain ! Je pense qu’un de mes objectifs futurs, c’est peut-être de réussir à trouver un associé.
Merci beaucoup Vincent.
Simplicité, les Plantes charitables
Vincent Lecomte
Tisanes, alcoolatures, macérats de bourgeons, macérats huileux Ateliers pédagogiques, animations, balades botaniques.
Ateliers :
Herboristerie populaire :
Cycle d’ateliers pour découvrir les vertus du monde végétal, apprendre à cultiver son bien-être, cueillir la magie au bord du chemin.
« Savoir-faire » ensemble :
Se familiariser avec le monde végétal. Connaître l’usage des plantes, explorer les différentes voies qui aideront à tisser des liens avec elles.
« La forêt guérisseuse »